Fête du Corps et du Sang du Christ:
le Saint Sacrement

Communion

 

Genèse 14, 18-20
Psaume 109
1 Corinthiens 11, 23-26
Luc 9, 11-17

A côté du Livre de la Parole (lectionnaire ou bible) qui, toujours, a une place de choix dans l'assemblée des enfants, un calice et une patène sont placés pour signifier la fête d'aujourd'hui, celle corps et le sang du Christ. La croix n'est pas oubliée pour évoquer le mystère du don du Seigneur.
La fête du corps et du sang du Christ est parfois choisie pour des 1ères communions ; si c'est le cas, la liturgie de la Parole pour les enfants peut être maintenue. Des familles qui ne sont pas pratiquantes découvrent à cette occasion ce qui est fait pour les enfants et qui leur est bien adapté, dans la mesure où le célébrant l'explique un peu.
Il serait dommage que des enfants qui ont l'habitude d'une liturgie active soient passifs le jour de leur 1ère communion. C'est pourquoi la participation des enfants est prévue avec soin, en évitant toutefois de mettre en vedette ceux qui communient pour la 1ère fois. Le sacrement de l'Eucharistie, même très festif, garde sa juste mesure à l'abri du spectaculaire, pour révéler toute la profondeur du mystère de Dieu qui se donne en nourriture de vie éternelle.
La procession d'offertoire est mise en valeur dans la présentation du pain et du vin.
Quelques précautions s'imposent pour la discrétion des prises de vue photo et vidéo, afin de ne pas distraire les enfants.


la communion
Pour vivre il faut se nourrir régulièrement. De même pour vivre de Dieu, de son amour, il faut participer au repas du Seigneur. Rassemblés à la table de l'Eucharistie, les chrétiens se nourrissent de la vie du Christ, de son Corps et son Sang : ils communient.
La phrase affichée : " Ceci est mon corps, ceci est mon sang. "



le geste de la communion
Il est répété ensemble, en insistant sur les dispositions du coeur, heureux d'accueillir le corps du Christ, avec les mains bien ouvertes l'une sur l'autre. Plus on est petit, plus on les lève haut avec un regard joyeux, le sourire aux lèvres, comme on le fait pour recevoir chez soi un invité très aimé.
La réponse " AMEN " est dite à haute voix, quand le ministre de la communion présente l'hostie : " le corps du Christ. " Elle signifie : oui, c'est vrai et j'y crois.
Une partie des enfants n'a pas encore communié à l'Eucharistie ; la répétition peut être vécue comme une préparation lointaine. L'animateur le signale.

 

l'évangile selon saint Luc (9, 11-17)
Jésus nourrit une foule avec 2 poissons et 5 pains.

 


Un dialogue avec le groupe porte sur ce dont on a besoin pour vivre au quotidien. Manger, dormir, travailler, jouer, un entourage qui vous aime, des amis à rencontrer. Puis chacun est invité à dessiner une scène de la vie quotidienne évoquée dans ce dialogue.
Tous les dessins sont ensuite réunis autour d'une image ou reproduction de la Cène du Seigneur.
L'animateur conclut que le repas du Seigneur, où l'on communie, devient peu à peu (quand on grandit dans la foi) aussi nécessaire pour le chrétien que les autres "nourritures" dessinées.



. Accueil. Regard silencieux sur le décor puis présentation de la fête du corps et du sang du Christ.
. Lecture : évangile de Luc (9, 11-17).
. Action : Dialogue sur ce dont on a besoin pour vivre ; puis, dessins.
. En final, on répète le geste de la communion ainsi que le chant : " Pain véritable " D103, ou " Pain donné pour notre vie " D19-75.



. La phrase à afficher : " Ceci est mon corps, ceci est mon sang. "
. Prévoir un calice et une patène ainsi qu'une croix.
. Un panneau pour afficher les dessins, ainsi qu'une image ou reproduction de la Cène du Seigneur (ou repas du Seigneur, aujourd'hui dans une église).

 


urs de sa marche à vers le désert, le peuple d'Israël, à bout de courage, récrimina contre Dieu et contre Moïse: "Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte ? Etait-ce pour nous faire mourir dans le désert, oÉvangile de Jésus Christ selon saint Luc



Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent : " Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs pour y loger et trouver de quoi manger : ici, nous sommes dans un endroit désert. " Mais il leur dit : " Donnez-leur vous-mêmes à manger. " Ils répondirent: "Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons…à moins d'aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde. Il y avait bien cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : " Faites-les asseoir par groupes de cinquante. " Ils obéirent et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu'ils les distribuent à tout le monde. Tous mangèrent à leur faim, et l'on ramassa les morceaux qui restaient : cela remplit douze paniers.

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Parole en plus

La liturgie met en rapport la 1ère lettre de saint Paul aux Corinthiens, où il leur transmet le récit de la Cène, avec l'évangile de Luc qui rapporte la multiplication des pains et du poisson par Jésus pour nourrir la foule réunie dans un endroit désert en fin de journée.
On voit là comment Jésus aborde le 'règne de Dieu' en se donnant lui-même, en sa personne, au cours du repas qui alimente la foi des présents.
D'abord la Sainte Cène, qui réunit les disciples à la table d'un si grand mystère : par le pain rompu et le vin partagé c'est le corps et le sang du Seigneur qui les nourrit, les faisant ainsi participer à sa mort et sa résurrection. De même à l'eucharistie du dimanche les fidèles sont ces disciples qui participent à sa mort et sa résurrection, en faisant mémoire de cette pâque.
Ensuite le récit de la multiplication des 5 pains et 2 poissons qui nourrissent la foule indique que le repas du Seigneur n'est pas réservé au groupe restreint des disciples, il s'étend par anticipation à la foule qui est nourrie de ce grand mystère eucharistique. Les disciples y sont associés par la distribution. D'avance ils sont invités à ne pas garder pour eux ce que le Seigneur fera de merveilleux à la Sainte Cène. De même les fidèles qui viennent à la messe, nourris de la parole et du pain de vie, ne peuvent garder pour eux, pour leur appétit personnel, cette nourriture ; ils sont associés à la distribution pour tous de ce don du Seigneur. Ainsi l'eucharistie célébrée par un tout petit nombre apparaît dans sa dimension universelle, comme nourriture pour tous, pour le salut de tous, selon la promesse et le désir du Christ dans l'attente de son retour.
Nous comprenons donc notre responsabilité de pratiquants, communiants du repas du Seigneur. Fêter le Saint Sacrement n'est pas qu'une dévotion où l'on glorifie le corps et le sang du Seigneur ; Cela engage la mission confiée comme Jésus l'a fait avec ses disciples : Donnez-leur vous-mêmes à manger ! Mission de se soucier de la faim dans le monde. Mission de distribuer, partager ce que le Seigneur nous donne de meilleur, selon l'objectif de la multiplication des pains et du poisson, selon l'objectif de la Sainte Cène.
Depuis, la théologie nous dit que nous sommes même devenus ensemble le Corps du Seigneur, ce qui nous honore et nous engage …

Gémo

 


 



















 

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