25ème Dimanche

Dieu ou l'argent ?

 

Amos 8, 4-7
Psaume 112
1 Timothée 2, 1-8
Luc 16, 1-13

L'argent n'est pas le premier souci des enfants, mais ils aiment acheter ce qui leur plaît. La rentrée scolaire a été l'occasion de dépenses supplémentaires de vêtements, d'équipement divers et de fournitures. Des parents savent intéresser leurs enfants à la limitation des dépenses. En particulier, prendre soin de ses affaires traduit à leur niveau les préoccupations d'argent.
Un dialogue, en début de liturgie, sur l'achat de nouveautés pour la rentrée, peut faire ressortir l'intérêt des enfants pour l'argent.



Dieu ou l'argent ?
Ce dilemme conclut l'évangile : " Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l'argent ". Cette phrase est affichée. La parabole du gérant habile (Luc 16) mérite d'être racontée, en simplifiant les termes financiers ou en les expliquant (comptes, gestion, dettes), pour finalement retenir ce conseil : " Faites-vous des amis avec l'argent… " Cette orientation est à la portée des enfants. L'argent dont certains disposent, aussi superflu soit-il, peut servir à faire des cadeaux aux autres plutôt qu'à soi-même. C'est une manière d'aimer son prochain et celui-ci n'est pas forcément un ami.



les gestes de la prière
Le prêtre, à la messe, prie avec les mains et les bras ouverts et levés. Ensemble on imite ce geste observé. Les fidèles aussi sont parfois invités, pour la prière du Notre Père, à lever les mains.
Aujourd'hui, l'insistance de saint Paul (2ème lecture) sur la prière de demande s'exprime dans une prière universelle, avec le geste des mains levées pendant le refrain chanté : " Vienne la paix sur notre terre… " T 150.
Les intentions proposées ici sont à adapter, à compléter en fonction de l'actualité :
. Pour les chefs d'états, responsables de la paix.
. Pour les parents qui ont des soucis d'argent.
. Pour les enfants pauvres dans le monde, mal nourris, mal logés.

l'évangile selon saint Luc (16, 1-13)
La parabole du gérant habile est racontée (v.1-9) en adaptant les mots ou expressions difficiles. La suite du récit est lue (v.10-13).

 


Un sondage est proposé par écrit. On peut y répondre en petits groupes avec un animateur. Ce sondage a pour but d'aider les enfants à prendre conscience de l'usage de l'argent et de permettre aux animateurs de mieux saisir leur rapport à l'argent, afin, par la suite, de présenter le message évangélique d'une façon réaliste et adaptée.
Les enfants entourent d'un trait les phrases qui sont vraies pour eux, rayent celles qui sont fausses pour eux et laissent intactes les phrases qui ne leur disent rien.
. J'ai de l'argent à moi.
. Quand j'ai de l'argent, je le dépense tout de suite.
. Je mets mon argent en réserve dans une cagnotte.
. Je n'ai pas d'argent.
. Je n'ai pas le droit de toucher à mon argent (en réserve pour plus tard).
. Je suis riche.
. Mes parents disent souvent : " c'est trop cher ".
. Je m'occupe de la caisse de la coopérative de classe.
. J'ai envie de m'acheter quelque chose.
. Je suis trésorier-trésorière d'un groupe.



. Accueil et signe de croix.
. Dialogue sur la rentrée scolaire, occasion de dépenses.
. Lecture : évangile de Luc (16, 1-13). La parabole est racontée. La suite est lue.
. Action :sondage.
. Prière universelle avec geste pour le refrain.



. La phrase à afficher : " Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l'argent ".
. Une feuille, avec les phrases du sondage, pour chaque enfant.
. Préparer les intentions de prière universelle.



urs de sa marche à vers le désert, le peuple d'Israël, à bout de courage, récrimina contre Dieu et contre Moïse: "Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte ? Etait-ce pour nous faire mourir dans le désert, oÉvangile de Jésus Christ selon saint Luc



Jésus disait à ses disciples :
(Parabole racontée) Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé parce qu'il gaspillait ses biens. Il le convoqua et lui dit : " Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car désormais tu ne pourras plus gérer mes affaires. " Le gérant pensa : " Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gérance ? Travailler la terre ? Je n'ai pas la force. Mendier ? J'aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu'une fois renvoyé de ma gérance, je trouve des gens pour m'accueillir. " Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : " Combien dois-tu à mon maître ? - Cent barils d'huile. " Le gérant lui dit : " Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante. " Puis il demanda à un autre : " Et toi combien dois-tu ? - Cent sacs de blé. " Le gérant lui dit : " Voici ton reçu, écris quatre-vingts. " Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge : effectivement, il s'était montré habile, car les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec l'Argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeurent éternelles.

(Texte lu) Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est trompeur dans une petite affaire est trompeur aussi dans une grande. Si vous n'avez pas été dignes de confiance avec l'Argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ? Et si vous n'avez pas été dignes de confiance pour des biens étrangers, le vôtre, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera le premier, et aimera le second, ou bien il s'attachera au premier, et méprisera le second. Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l'Argent.

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Parole en plus

Remarquons la formule de saint Paul dans sa 1ère lettre à Timothée, qui lui conseille de s'emparer de la vie éternelle.
S'emparer, comme dans un combat, de la vie éternelle. Le bon combat.
Il y a donc un effort à faire, un combat à mener, celui de la foi, bien qu'on dise par ailleurs que la foi est un don de Dieu, avec le faux sous-entendu qu'il n'y a rien à faire sinon se laisser aimer par lui. Autrement dit, j'ai reçu la foi comme un cadeau, tant mieux, j'en profite, tant pis pour les autres qui ne l'ont pas reçu et que je plains !...
C'est exactement la situation que le prophète Amos dénonce : des gens vivent bien tranquilles, profitant de tous les plaisirs et loisirs possibles, sans se soucier du désastre qui est à leur porte ; il les appelle les vautrés, la bande des vautrés, qu'il menace de sa prophétie. Malheur à eux …
Ce passé décrit par Amos (8ème siècle avant J-Christ), malheureusement n'est pas révolu aujourd'hui. Il y a ceux, d'une part, qui profitent de leur réussite, de leur commerce, de leur sécurité, et d'autre part il y a des réfugiés, des migrants qu'il est difficile d'accueillir parce qu'ils dérangent nos affaires, nos plans, nos habitudes.
Les reportages des médias montrent bien les réactions gênées des communes en France (et ailleurs) - réactions aussi de particuliers - pour différer l'accueil de ces personnes, ces familles étrangères qui ont tout perdu, ou presque.
Or voici que le Seigneur se préoccupe des uns et des autres, ce sont tous des enfants de Dieu comme le montre la parabole de l'homme riche et du pauvre Lazare, avec la figure emblématique d'Abraham qui mène le bon combat pour rétablir la justice : le pauvre Lazare est emporté par les anges auprès de lui, tandis que le riche est écarté pour avoir négligé dans sa vie terrestre la Loi et les prophètes (pour nous, la parole de Dieu et les sacrements) nécessaire pour rechercher la justice, pratiquer une charité élémentaire, la fraternité et l'équité ; tout ça, selon le commentaire de saint Paul, avec persévérance et douceur.
Empare-toi de la vie éternelle !
Ce conseil nous étonne, car la vie éternelle ne nous appartient pas… mais si ! elle est déjà commencée ; et il y a beaucoup à faire dans ce bon combat de la foi.

Gémo

 

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