2ème Dimanche

Faites tout ce qu'il vous dira

 

Isaïe 62, 1-5
Psaume 95
1 Corinthiens 12, 4-11
Jean 2, 1-11

La série des dimanches ordinaires sans fête particulière, reprend aujourd'hui. Elle s'interrompra avec le début du carême. La liturgie de la Parole retrouve son décor habituel, sobre, centré sur le lectionnaire (ou la Bible) bien présenté, avec un cierge allumé.



Jésus manifeste sa gloire
Au repas des noces de Cana, Jésus change l'eau en vin. Premier signe d'amour divin. L'un des derniers sera au cours du repas de la Cène : le partage du pain et du vin devenus son corps livré et son sang versé.



refaire comme Jésus
A la messe, l'Église refait ce que Jésus, le Christ, a demandé à ses apôtres : " Vous ferez cela en mémoire de moi ". Le dernier repas du Seigneur, la Cène, se réalise à nouveau en chaque messe.

 

l'évangile selon saint Jean (2,1-11)
Les noces de Cana. La phrase de Marie aux serviteurs est affichée : " Faites tout ce qu'il vous dira ".

 


Un peu d'imagination autorise à donner des noms aux invités des noces de Cana. Le groupe recherche donc les noms des disciples présents (les douze) et d'autres personnes des évangiles. Sur un plan de table, dessiné sur un panneau où figurent déjà les noms de Jésus et de Marie, l'animateur marque au fur et à mesure les noms des personnes que l'on imagine : le maître du repas, les mariés, les serviteurs, les invités.
La vraisemblance n'est pas la règle pour ce jeu d'imagination, mais on retient, toutefois, des noms figurants dans le Nouveau Testament.



. Accueil et rite d'ouverture.
. Refrain chanté du Gloire à Dieu (C 242-1).
. Lecture : Évangile de Jean 2,1-11.
. Action : Jeu d'imagination : des noms pour les invités aux noces de Cana.
. Chant final : " En mémoire du Seigneur" D 304.



. Un panneau, ou grande feuille, avec le plan de la table des noces de Cana.
. La phrase à afficher : " Faites tout ce qu'il vous dira ".



 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean



IL y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.
Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : " Ils n'ont plus de vin ". Jésus lui répond : " Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue ". Sa mère dit aux serviteurs : " Faites tout ce qu'il vous dira ". Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs : " Remplissez d'eau les cuves". Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit : " Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas ". Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : " Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant ".
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. Après cela, il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils y restèrent quelques jours.

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Parole en Plus

 

A chacun est donné la manifestation de l'Esprit en vue du bien. Cette indication de saint Paul qui visait la communauté de Corinthe détaille les dons de l'Esprit-Saint à chacun en particulier. Les dons de la grâce sont variés, mais c'est le même Esprit qui agit de telle sorte que les services et les activités sont variés ; variés à l'infini si l'on considère la foule des vivants.
Lorsqu'on se trouve au milieu d'une foule, dans les transports, dans un rassemblement, une manifestation, on peut se demander où s'exerce cette variété des dons, services et activités alors que chacun marche d'un même pas, se presse dans une même direction. N'y a-t-il pas un immense gâchis des dons et des grâces reçus à vouloir être semblables, à imiter les autres, à suivre un même gourou ?
A chacun est donné la manifestation de l'Esprit, de ses dons si divers en vue du bien commun.
Saint Paul insiste donc sur la richesse des différences à mettre en œuvre, à exercer. La vie familiale est concernée, la vie des entreprises est concernée, la vie des Eglises, paroisses et communautés est concernée par cette indication, incitation, à reconnaître, à respecter, à exercer ces différences en vue du bien commun.
Cette semaine, la prière est orientée pour l'unité des chrétiens. Que tous soient un ! alors que les Eglises sont, dit-on, divisées. L'œcuménisme pourrait être vu ainsi dans la perspective de la richesse des différences plutôt que de les opposer, plutôt que de s'ignorer les uns les autres ; catholiques, orthodoxes, protestants ont des richesses à partager : leurs liturgies, leurs traditions singulières, leurs spiritualités, même si l'histoire et des considérations théologiques les rendent distantes.
A ce sujet, le récit de l'évangile de saint Jean - mariage à Cana en Galilée - est exemplaire quant il distingue la place originale de chacun des acteurs, indispensables au miracle : La mère de Jésus qui remarque la situation - Ils n'ont plus de vin - et intervient ; Les serveurs qui font leur travail et contribuent silencieusement au miracle de l'eau changée en vin ; Le maître du repas qui n'a rien vu venir mais reconnaît la qualité du vin imprévu ; le marié, qui n'y est pour rien, sinon pour sa joie partagée, se voit félicité ; Les invités qui profitent sans souci du miracle, sans même peut-être le remarquer ; Enfin et surtout Jésus, le réalisateur du miracle, qui sauve la situation. En respectant la place et le rôle de chacun il manifeste sa gloire, même après avoir un peu rudoyé Marie, sa mère…
C'est un bel exemple d'unité vécue par le respect de la différence des personnes, de leurs fonctions variées au service du bien commun, de la joie de tous. Un bel exemple à suivre.

Gémo

 




'y a ni pain ni eau? Nous sommes dégoûtés de cette nourrSeigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, coup en moururent dans le peuple d'Israël. Le peuple vint vers Moïse et lui dit: "Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu'il éloigne de nous les serpents." Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse: "Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d'un mât: tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le regardent, et ils vivront!" Moïse fit un serpent de bronze et le dressau sommet d'un mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu'il regardait vers le serpent de bronze, il conservait

 



















 

Chaque dimanche et jour de fête :

La liturgie de la parole de l'Église Catholique présentée, vivante et active.
Un texte choisi parmi les lectures de la messe, et une idée à mettre en œuvre.
Pour célébrer en paroisse, en groupe, en famille.

Pour réfléchir et prier quand on est seul.