Ascension du Seigneur

Allez, proclamez la Bonne Nouvelle !

 

Actes 1, 1-11
Psaume 46
Éphésiens 4, 1-16
Marc 16, 15-20

Le départ de Jésus, enlevé au ciel, est le signal de l'envoi des "onze" pour proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création, dans le monde entier (Marc 16). 40 jours, durée symbolique de maturation pour engager la mission, séparent Pâques de l'Ascension.
Les apôtres ont reçu de leur maître et Seigneur les instructions nécessaires. Et, si l'on peut dire, l'Esprit Saint va prendre le relais. Baptisés dans l'Esprit Saint ils vont bientôt en recevoir la force promise. La phrase affichée : " Allez, proclamez la Bonne Nouvelle. "




l'Ascension, le départ de Jésus.
Comme pour tous les départs, des sentiments divers se mêlent. Joie de voir que Jésus retourne auprès de son Père pour s'asseoir à sa droite, là où il est attendu dans la gloire du ciel. Tristesse de se retrouver seuls, de ne plus voir le Seigneur en direct. Angoisse et fierté devant la mission confiée, immense et dangereuse.
Ces sentiments peuvent être décrits avec les enfants, à partir de leur propre expérience de la séparation de quelqu'un qu'ils aiment. Joie du baiser reçu au départ à l'école ou en vacances. Tristesse d'un départ cruel, la mort d'une personne proche...




le retour de Jésus, annoncé, attendu, proclamé.
L'annonce des deux hommes, en vêtements blancs, aux apôtres qui fixent encore le ciel - " Pourquoi restez-vous là à regarder en l'air ? Jésus qui a été enlevé du milieu de vous reviendra..." - est proclamée à la messe. Affirmation de foi du " Je crois en Dieu " : Il reviendra dans la gloire. Et plus encore dans l'anamnèse (aussitôt après la consécration) selon les trois formules : Nous attendons ta venue dans la gloire - Nous attendons que tu viennes - Viens, Seigneur Jésus !
Les enfants sont invités à repérer dans l'Eucharistie cette acclamation chantée.




le livre des Actes des Apôtres chap. 1, 1-11.
Récit de l'Ascension : Jésus s'élève et disparaît aux yeux des apôtres dans une nuée.

 

 


Le texte des Actes des Apôtres, de saint Luc, à partir de " au cours d'un repas qu'il prenait avec eux ", est monté rapidement en jeu scénique.
Les rôles sont ainsi répartis :
- un adulte : le récitant.
- un enfant : Jésus.
- deux enfants : les deux hommes en vêtements blancs.
- le reste du groupe : les apôtres, sans souci du nombre.
Les répliques, découpées dans le texte, sont réparties selon les rôles et répétées ; celle des apôtres, très courte, est apprise par coeur.
Au début du récit (" au cours d'un repas...") les apôtres et Jésus sont assis en cercle autour d'une table. Quand Jésus s'éloigne et disparaît tous se lèvent et regardent en l'air pendant l'intervention des deux hommes en blancs.


. Accueil et présentation dialoguée de la fête de l'Ascension.
. Lecture : Actes des Apôtres 1, 1-11. Commentaire et réaction sur les sentiments liés à un départ.
. Action : jeu scénique selon le récit des Actes des apôtres.
. Final : insistance sur l'annonce, à la messe, du retour de Jésus (cf. point d'ancrage liturgique).




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Découpe agrandie des paroles de Jésus, des apôtres, des deux hommes en blancs, afin de les confier aux acteurs du jeu scénique.
. La phrase à afficher : " Allez, proclamez la Bonne Nouvelle. "



de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge, récrimina contre Dieu et contre Mo

Commencement du livre des Actes des Apôtres




cher Théophile, dans mon premier livre j'ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le moment où il commença, jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel après avoir, par l'Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu'il avait choisis. C'est à eux qu'il s'est présenté vivant après sa Passion ; il leur en donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu, et leur a parlé du royaume de Dieu.
Au cours d'un repas qu'il prenait avec eux, il leur donna l'ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d'y attendre que s'accomplisse la promesse du Père. Il déclara : " Cette promesse, vous l'avez entendue de ma bouche : alors que Jean a baptisé avec l'eau, vous, c'est dans l'Esprit Saint que vous serez baptisés d'ici peu de jours. " Ainsi réunis, les Apôtres lui demandaient : " Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? " Jésus leur répondit : " Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés dans sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. "
Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s'éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s'en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : " Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d'auprès de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel. "

 

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Parole en plus

 

Alors que Jésus se retire physiquement de la vue des apôtres et disciples, après 40 jours où il leur est apparu en son corps de ressuscité, il serait intéressant de souligner un aspect de la résurrection, de grande valeur pour notre humanité : l'homme Jésus, humilié dans sa souffrance et sa mort sur la croix, est rétabli dans tout sa dignité de vivant au matin de Pâques.
Au lieu de s'attarder à des objections de curiosité inutile - Comment peut-il se faire qu'un mort ressuscite ?... - qui fait que beaucoup de fidèles ne croient pas à la résurrection, on examine plutôt le fait et l'intérêt que l'homme humilié retrouve sa dignité dans le mystère pascal. Cela nous concerne tous, tout homme étant un jour ou l'autre humilié par les épreuves de la vie, y compris par cet échec irréfragable de la mort (aucune volonté ne peut s'y opposer), qu'elle soit naturelle, ou injuste, violente, chacun cherchant pour soi, et mieux pour les autres, à combattre pour préserver sa dignité, pour la gagner, la retrouver si par malheur elle est perdue ou diminuée.
La liste est longue des humiliations humaines. La maladie est une humiliation. L'handicap physique ou mental est une humiliation. La vieillesse, dans ses forces perdues, est une humiliation. Le chômage est une humiliation. Le divorce, dans la fidélité des amours promis, est une humiliation. Toutes les formes d'esclavage, d'injustice, sont une humiliation pour l'homme qui cherche à vivre dignement.
C'est pourquoi la foi en la résurrection a une si haute importance. Dans le corps du ressuscité toute l'humanité blessée, défigurée, humiliée, retrouve sa dignité, et parvient, en espérance, comme le dit saint Paul, à la stature du Christ dans sa plénitude, à l'état de l'Homme parfait (cf. Ephésiens 4).
Tous les efforts d'aujourd'hui pour respecter la dignité du prochain, tous les efforts pour éviter l'humiliation des vaincus et le mépris des adversaires, tous les efforts pour se respecter soi-même, vont dans le sens de la résurrection à venir, la résurrection des morts selon le Credo.
Jésus ne s'est pas présenté, entre Pâques et son ascension, en vainqueur conquérant. Il ne s'est montré qu'à ses fidèles dans des apparitions de ressuscité, sans imposer sa présence aux autorités civiles et religieuses qui l'avaient condamné. Il n'y a pas d'arrogance dans sa victoire de ressuscité. L'histoire n'est pas pour autant effacée, la marque des clous, de son flan transpercé, de la couronne d'épines, de la flagellation, reste visible. Mais sa dignité de Fils de l'homme est restaurée ; elle indique le chemin à suivre. Humblement, il a confiance en l'homme, puisqu'il s'en va ! Son ascension marque aussi sa dignité de Fils de Dieu, sa 'gloire', jusque là restée en partie cachée, puisque désormais, selon la formule, il est assis à la droite du Père.

Gémo



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