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 La
comparaison du grain de blé qui tombe en terre aide à comprendre,
dans l'enseignement de Jésus, le paradoxe de la vie : la donner c'est mourir
à soi pour porter du fruit, la garder pour soi c'est rester tout seul.
Une gerbe de blé (quelques épis) décore
la croix, avec la phrase affichée en grand : "
Si le grain de blé meurt, il donne beaucoup de fruit.
"
 le
don de soi.
Un regard sur la vie de famille, permet aux
enfants de saisir ce que cela veut dire. Quand on reçoit la charge de garder
son petit frère, ou sa petite sœur, on ne peut, en même temps,
aller jouer avec les copains.
Renoncer à ce qui plaît, pour un
plus grand plaisir à découvrir, est un apprentissage utile dans
la vie. Par cette approche, l'expérience du don de soi, et du plaisir final
qu'on en retire, peut être abordée.
C'est ce que Jésus
a vécu par amour pour tous. Il invite à le suivre sur cette voie.
la prière.
Dans son aspect désintéressé.
Prendre du temps pour Dieu, sans chercher un intérêt immédiat
(en renonçant à la question " à quoi ça sert
? ")
La liturgie de la messe suppose cette attitude généreuse
des fidèles. Libres de donner, libres de recevoir.
Dans un monde où
est exigé un résultat mesurable de ce qu'on fait, à court
terme, voire immédiat, les enfants ont-ils, à la messe, la perception
de cette gratuité requise pour recevoir une vraie nourriture ?
l'évangile selon saint Jean, chap. 12,20-33.
Jésus
annonce sa mort.
La gerbe de blé
(les quelques épis) placée sur la croix est complétée
par des épis de papier, décorés par les enfants. Pour que
la réalisation soit réussie, un modèle prédécoupé
d'épi à colorier est donné à chacun. Des tiges de
fer (de fleuriste) sont piquées, comme des épingles, dans l'épi
de papier, de telle sorte que les épis forment une gerbe, un bouquet.
Devant
la croix ainsi décorée, tous chantent : " Aimez - vous, comme
je vous ai aimés " D 307.
.
Accueil - Signe de la croix.
. Comparaison du grain de blé, présentée
ou racontée en parabole.
. Lecture. Évangile de Jean 12, 20-33.
.
Action. Des épis de blé décorés pour la croix.
.
Chant : " Aimez-vous, comme je vous ai aimés " D 307.
. La phrase à afficher : " Si le grain de blé
meurt, il donne beaucoup de fruit. "
.Se procurer des épis de blé.
.
Modèles prédécoupés d'épi en papier ; et feutres
de couleur, pour chaque enfant.
de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge,
récrimina contre Dieu et contre M
Évangile
de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient
montés à Jérusalem pour adorer Dieu
pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent
Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée,
et lui firent cette demande : " Nous voudrions voir
Jésus. " Philippe va le dire à André
et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus
leur déclare : " L'heure est venue pour le Fils
de l'homme doit être glorifié. Amen, amen je
vous le dis : si le grain de blé tombé en
terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il
porte beaucoup de fruit ; Qui aime sa vie la perd ; qui
s'en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là
où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera.
Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je
dire ? ' Père, sauve-moi de cette heure ? - Mais
non! C'est pour cela que je suis parvenu à cette
heure-ci ! Père glorifie ton nom ! ' Alors, du ciel
vint une voix qui disait : " Je l'ai glorifié
et je le glorifierai encore. " En l'entendant, la foule
qui se tenait là disait que c'était un coup
de tonnerre. D'autres disaient : " C'est un ange qui
lui a parlé. " Mais Jésus leur répondit
: " Ce n'est pas pour moi qu'il y a eu cette voix,
mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde
; maintenant la prince de ce monde va être jeté
dehors ; et moi, quand j'aurai été élevé
de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. "
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait
mourir.
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Parole
en plus
L'évangile
de Jean met en relief quelques traits singuliers de la personne
de Jésus qui l'éclairent comme figure de l'homme
nouveau à la fois libre et en relation étroite
avec son Père des cieux.
Cela nous concerne, et ne satisfait pas seulement la simple
curiosité d'en savoir plus sur Jésus, puisqu'il
nous montre très clairement comment le suivre.
Jésus attire l'attention hors frontière. "
Nous voudrions voir Jésus " demandent des Grecs
de la diaspora juive. Il est tourné vers l'universel,
ce qui attire au-delà de sa culture, avec ses particularités
et ses limites territoriales.
" J'attirerai à moi tous les hommes " est
bien une déclaration d'universalité de sa
personne, de son message, de son amour pour l'humanité.
Cela sans volonté de domination, malheureusement
exercée par tant de petits chefs religieux en pleine
dérive, hier comme aujourd'hui.
Le pouvoir de Jésus est grand. C'est un pouvoir de
service, où la mort à soi est envisagée
sereinement comme attribut du don total de soi. Il assume
d'avance sa mort sur la croix en disant : " Quand je
serai élevé de terre…" et encore
: " Si le grain de blé tombé en terre
ne meurt pas, il reste seul. "
En somme, Jésus pratique et invite à pratiquer
une religion de l'homme debout. Il ne veut pas mettre à
genoux les hommes, le pécheur notamment. Non, il
le relève et lui rend sa dignité par le pardon
offert. C'est une religion ouverte qui se modèle
parfois sur l'étranger - la charité désintéressée
d'un samaritain, la foi d'une syro-phénicienne …
ou la foi d'un ennemi : le centurion de l'armée romaine
occupante.
Sur le chemin de Pâques, dans ce temps de carême,
voici vraiment l'heure de Jésus ; son heure est venue,
qui peut être la nôtre en le suivant dans sa
visée universelle, avec son regard qui dépasse
les frontières ; en exerçant comme lui un
pouvoir de service, dans une relation forte avec son Père
des cieux, Notre Père.
Vivons l'heure de Jésus, l'heure de sa passion et
de sa résurrection.
Gémo
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