34ème Dimanche
Le Christ, Roi de l'univers

Le ciel et la terre passeront…

 

Daniel 7, 13-14
Psaume 92
Apocalypse 1, 5-8
Jean 18, 33-37

Le contraste d'une royauté terrestre, marquée par la richesse matérielle et le luxe, et de la royauté de Jésus, guérissant les malades, relevant les pécheurs, est le cadre de ce dernier dimanche de l'année liturgique. Le décor, si l'on dispose des documents nécessaires, peut visualiser ce contraste d'images paradoxales en opposition :
Une couronne royale / une couronne d'épines.
Un cortège royal (voiture de luxe) / un homme sur un âne.
Une table de banquet bien garnie / la table de l'Eucharistie avec du pain et du vin.
Une chambre royale / une crèche.
Un défilé d'armée /le livre de la Parole de Dieu, entouré d'une assemblée. Etc.



une royauté de service et d'amour
L'évangile de Jean, où Jésus comparaît devant Pilate, tend à lever l'ambiguïté de la royauté de Jésus. Elle n'est pas selon le modèle terrestre. "Ma royauté ne vient pas de ce monde."
Les enfants qui perçoivent bien ce que Jésus a de royal, selon l'usage habituel du mot (c'est royal !) sont invités à exprimer ce qu'ils trouvent de " royal " en Jésus.
La phrase affichée : " Ma royauté ne vient pas de ce monde. "



le chant : " Saint, Saint, Saint le Seigneur "
Un chant de louange (tel le Sanctus C178) convient bien pour reconnaître ensemble la royauté " au plus haut des Cieux " du Christ, le Seigneur.

 

l'évangile selon saint Jean, chap. 18, 33-37
Pilate interroge Jésus : " Alors, tu es roi ? "

 

</></FONT><BR>Choisir une béatitude
Un jeu est proposé aux enfants dont le but est de faire apparaître en opposition la séduction de la royauté terrestre et celle de la royauté de Jésus. De quel côté penche-t-on? Chaque petit groupe dispose d'une série de cartons rouges et de cartons verts (format carte à jouer). Dans un échange à partir de la question initiale : si j'étais roi, ou reine ? je ferais ceci ou cela, j'aurais ceci ou cela. Chacun s'exprime. Après chaque réponse, le groupe (et non l'animateur seul) attribue un carton rouge pour ce qui relève de la royauté terrestre, ou un carton vert, pour la royauté du ciel, celle de Jésus. À la fin, on évalue, par le nombre de cartes rouges et de cartes vertes distribuées de quel côté penche le groupe.
Quand tous les groupes se rassemblent, l'animateur résume quelques attributs caractéristiques de la royauté du Christ : service, amour, justice, pardon, croix portée, résurrection, " assis à la droite du Père ", etc.




. Accueil et regard sur le décor opposant royauté terrestre et royauté de Jésus le Christ.
. Présentation de la fête du Christ - Roi.
. Lecture. Évangile de Jean 18,33-37.
. Action. Jeu -échange : " Et si j'étais roi ? ", les attributs de la royauté de Jésus.





. Documents sur les 2 royautés à présenter en opposition, sur un panneau (cf. le cadre).
. La phrase à afficher : " Ma royauté ne vient pas de ce monde."
. Un carton rouge et un carton vert par participant.


 

Au cours de sa marche à travers le désert, le peuple d'Israël, à bout de courage, récrimina contre Dieu et contre Moïse: "Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte ? Etait-ce pour nous faire mourir dans le désert, oÉvangile de Jésus Christ selon saint Jean



En ce temps-là, Pilate appela Jésus et lui dit : " Es-tu le roi des Juifs ?" Jésus lui demanda : " Dis-tu cela de toi-même, ou bien d'autres te l'ont dit à mon sujet ?" Pilate répondit : " Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ?" Jésus déclara : " Ma royauté n'est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n'est pas d'ici. " Pilate lui dit : "Alors, tu es roi ?" Jésus répondit : "C'est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. "

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Parole en plus

 

Dans le mystère de la foi chrétienne toutes choses sont fondées sur le fils bien-aimé de Dieu, le Christ Jésus. Cette idée de fondation permet de comprendre le titre et l'attribut qui en découle, donnés au Christ par la liturgie de ce jour : le Christ, roi de l'univers.
Aucune construction ne peut tenir longtemps sans fondation. Les bâtiments construits sans fondation n'ont pas d'avenir, ils s'écroulent rapidement. En zone sismique ils y a des norme spéciales de construction, de fondation, pour résister aux tremblements de terre. La beauté et l'esthétique ne suffisent pas pour résister aux temps et aux tempêtes.
Ainsi le mystère de la foi ne peut tenir longtemps sans cette fondation solide du Fils bien-aimé. Les choses religieuses, la religion, peuvent séduire beaucoup d'hommes, soulever des foules, mais sans fondation elles sont sans lendemain. Les mots phares, Dieu, amour,,, justice , paix et leurs cantiques, se vident bientôt de leur sens, s'ils ne s'appuient sur l'expérience fondatrice du Ressuscité qui leur a donné toute leur valeur. Sans le Christ le nom de Dieu est saisi et parfois confisqué par la folie humaine pour tuer et détruire.
Fêter le Christ, roi de l'univers, c'est donc célébrer cette fondation de notre monde et du mystère de la foi chrétienne qui leur donne du sens et de l'avenir, tandis que des prophètes de malheur prédisent la fin du monde…
En retenant cet image de fondation, on remarquera que le plus souvent les fondations ne sont pas visibles. Tout juste visitables parfois en descendant à la cave quand il y en a une. Rien d'étonnant donc que le roi de l'univers reste invisible et caché à nos yeux ; il s'efface pour laisser la place à la beauté et à l'utilité de l'édifice vivant qu'il soutient, l'Eglise. Il s'efface mais reste présent et on ne peut s'en passer. Tout repose sur lui. Bien sûr l'édifice, la construction a ses défauts et ses côtés sombres. Tout organisme vivant a ses côtés sombres et ses émonctoires. L'Eglise, la liturgie, la pratique religieuse, comme les croyants eux-mêmes, ont leurs défauts, et on ne peut se plaire dans leurs émonctoires. Un pays, une ville, ne se visitent pas en commençant par ses rejets, ses égouts, et ses décharges…
Aujourd'hui, fête du Christ Roi, dernier dimanche de l'année liturgique, nous sommes invités à revisiter le mystère de la foi qui anime intimement l'Eglise jusqu'à la plus petite assemblée ; mystère de la foi qui repose sur ses fondations profondes et majestueuses : le Fils bien-aimé de Dieu.
Si nos entreprises, nos familles, nos politiques avaient pour fondement le Christ et son enseignement - fondations cachés, bien sûr, car il ne s'agit pas d'agiter des étendards - notre humanité se porterait mieux !

Gémo


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Chaque dimanche et jour de fête :

La liturgie de la parole de l'Église Catholique présentée, vivante et active.
Un texte choisi parmi les lectures de la messe, et une idée à mettre en œuvre.
Pour célébrer en paroisse, en groupe, en famille.
Pour réfléchir et prier quand on est seul.