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 Le
temps du Carême commence le mercredi des Cendres. Beaucoup d'enfants ne
participent pas à cette liturgie paroissiale de semaine, sinon dans le
contexte du catéchisme. C'est pourquoi l'introduction de ce dimanche porte
sur le Carême et son sens : chemin de 40 jours qui fait monter vers Pâques,
la plus grande fête pour les chrétiens, celle de la résurrection
de Jésus le Christ.
Le mot " Carême " est affiché
en grand à côté de la phrase retenue (cf. le sujet.)
Le
décor est au plus simple : un bouquet de fleurs séchées,
violet, ou un cierge teinté ou encore une étole de couleur violette,
il permet d'attirer l'attention sur la couleur liturgique du Carême.
Une photo de steppes avec des animaux sauvages est affichée.
Elle évoque l'image de l'évangile : "
Il (Jésus) vivait parmi les bêtes sauvages
". Ou tout autre décor avec des animaux. Pourquoi
ne pas associer à cette célébration
pour une fois, à cause de la 1ère lecture
(cf. l'action), un vrai animal (chat, chien ou...), dans
la mesure où l'écueil est évité
d'en faire une vedette.
 le
règne de Dieu est tout proche (Mc 1, 15).
Cette phrase
est affichée. Elle a une résonance dans l'oreille du croyant qui
prie selon l'enseignement de Jésus : " Notre Père, qui es aux
cieux…que ton règne vienne… " L'animateur donne, dans un
dialogue avec les enfants, quelques caractéristiques de ce règne.
Règne d'amour et de justice, d'un roi qui se dit doux et humble de coeur.
l'appel à la conversion dans la prière pénitentielle du début
de la messe.
La demande de pardon et l'invocation de la miséricorde
de Dieu supposent que le pécheur a entendu cet appel à la conversion
et qu'il y répond, non pas par ses propres forces, mais en accueillant
la grâce de Dieu.
l'évangile selon saint Marc, chap.1,12-15.
Après
la tentation au désert, Jésus inaugure la proclamation de la Bonne
Nouvelle de Dieu.
Le livre de la
Genèse (1ère lecture) constitue la trame de l'action proposée.
Chaque enfant choisit un animal. Il le dessine lui-même (son animal domestique,
par exemple) ou bien il reçoit un modèle à découper
et colorier.
Un grand arc-en-ciel a été préparé
en panneau. Les enfants viennent placer leur animal sous l'arc-en-ciel.
L'animateur
peut alors soit lire, soit raconter le livre de la Genèse (1ère
lecture) Gn.9, 8-15, en insistant dans la présentation ou la conclusion,
sur l'alliance que Dieu fait avec les hommes et la création, sauvés
du déluge. Tous les êtres vivants sont concernés, y compris
nos compagnons les animaux.
.
Accueil.
. Prière pénitentielle introduite en relation avec l'appel
à se convertir de l'évangile.
. Chant. " Seigneur, prends pitié. "
. Lecture. Évangile de Marc 1, 12-15. Bref commentaire
dialogué sur les caractéristiques du règne de Dieu.
.
Action. Récit du livre de la Genèse raconté (cf. 1ère
lecture). Silhouettes d'animaux, placés sous l'arc-en-ciel de l'alliance.
.
Quelques silhouettes d'animaux à préparer pour les plus petits (cf.
l'action).
. Un arc-en-ciel représenté sur un panneau.
. La phrase à afficher : " Le règne de
Dieu est tout proche. "
de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge,
récrimina contre Dieu et contre M
Évangile
de Jésus Christ selon saint Marc
EN ce temps-là, Jésus
venait d'être baptisé. Aussitôt l'Esprit
le pousse au désert et, dans le désert, il
resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait
parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus
partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle
de Dieu ; il disait : " Les temps sont accomplis :
le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous
et croyez à l'Evangile. "
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"
Parole
en plus
Dans
les lectures de ce jour deux images dominent et retiennent
l'attention : celle de l'arche construite par Noë,
où fut sauvé du déluge un petit échantillon
d'humanité et de vie animale, et l'image du désert
où Jésus vivait parmi les bêtes sauvages
dans un confort apparent :les anges le servaient.
Les auteurs de ces textes font un rapport explicite au baptême
dans ces deux images qui expriment une expérience
salutaire où l'homme et Dieu sont embarqués
dans une histoire commune. Histoire d'alliance, comme celle
du baptême où l'on se trouve plongé,
presque noyé dans la mort du Christ, pour resurgir
ressuscité, plus vivant que jamais et désormais
conduit par l'Esprit Saint dans le combat ordinaire de tous
les jours. Histoire d'alliance qui nécessite un retrait
au désert dans l'intimité de Dieu, là
aussi poussé par l'Esprit comme Jésus pour
se préparer à quelque chose de grand, sa mission,
comme des fiançailles où rien d'autre n'existe
plus, que soi et l'autre.
Histoire d'amour entre Dieu et l'homme où il n'y
a plus rien à craindre de la noyade, puisque l'arche
et son arc-en-ciel sauve du désastre.
Il n'y a plus rien à craindre non plus au désert,
quand on s'y retire, car là, dans ce retrait intérieur
du cœur débarrassé des choses accessoires
les anges nous servent - comme Jésus.
De ces deux images fortes de l'arche dans le déluge
et du retrait dans le désert on retiendra la nécessité
du baptême - construire son arche et faire alliance
avec Dieu, en respectant le temps de la prière si
semblable au temps du désert.
Aujourd'hui d'autres images se substituent ou s'ajoutent
à celle de l'arche et du désert, celles que
la TV délivre : la neige en hiver, des voitures naufragées
sur des autoroutes, des vacanciers contrariés par
la nature, ou ailleurs, plus graves et dramatiques celle
des combats destructeurs entre pays ennemis.
Mais on retiendra peut-être pour cette 1ère
semaine de carême l'effort à faire de construire
son arche comme Noë le juste, pour affronter l'adversité,
en renouvelant l'alliance du baptême, cet engagement
envers le Christ qui nous a montré le chemin de la
prière au désert.
Gémo
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