22ème Dimanche

L'épreuve

 

Jérémie 20, 7-9
Psaume 62
Romains 12, 1-2
Matthieu 16, 21-27

Si l'on a gardé la construction sommaire d'église avec des pierres (cf. dimanche dernier), on place le décor en vue, en y plantant au centre une croix (un crucifix, par exemple). A défaut de construction, on place une croix à côté du livre de la Parole.



l'épreuve sur la route de l'Église
Rappelant la foi de Pierre, l'évangile de Matthieu passe aussitôt à l'annonce par Jésus de la Croix. " Si quelqu'un veut marcher derrière moi qu'il prenne sa croix " (phrase affichée).
Dans le souvenir réjouissant de la fondation de l'Église (cf. liturgie du 21ème dimanche) s'introduisent le contraste et le paradoxe du salut par la Croix. " Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi, la gardera."
Qu'est ce que veut dire porter sa croix ? L'animateur fait exprimer ce qui peut être une croix dans une vie d'enfant (maladie, séparation des parents, échec, accident, abandon d'un ami, etc.)


l'Église et la croix
Dans la célébration de la messe, où figure toujours une croix, l'Église avec son Seigneur, porte la croix pour le salut du monde. Chaque messe est l'acte rédempteur, crucifiant, offert par le Christ.

l'évangile selon saint Matthieu, chap.16, 21-27.
Jésus annonce sa mort et sa résurrection. Il réprimande Pierre qui lui fait des reproches : " Cela ne t'arrivera pas. " La lecture peut se faire à trois voix. Le récitant, Pierre, Jésus.

 


En disposant d'un lot de photos de magazines d'actualité et de titres découpés de quotidiens, il s'agit de les classer en deux colonnes, sur un panneau au mur. D'un côté, les " pensées de Dieu ", de l'autre, les " pensées des hommes " (cf. la remontrance de Jésus à Pierre : " Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes.")
Par un échange libre sur les photos et titres que les enfants feuillettent, on discerne ensemble ce qui relève plutôt d'une colonne ou de l'autre. On fixe ainsi, au fur et à mesure les documents de chaque côté, en laissant tomber ce qui est ambigu ou inclassable. En final, bien sûr, on chante. Par exemple " Rude est le chemin " A 184.



. Accueil et salut liturgique.
. Lecture. Évangile de Matthieu 16, 21-27.
. Action. Classement de photos et titres d'actualité, selon les " pensées des hommes " et les " pensées de Dieu " .
. Chant. " Rude est le chemin " A 184.




. La phrase affichée: " Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il prenne sa croix. "
. La construction de pierres du 21ème dimanche, avec une croix.



de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bout de courage, récrimina contre Dieu et contre Mo

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu



En ce temps-là, Jésus commença à montrer à ses disciples qu'il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : " Dieu t'en garde, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas. " Mais lui, se retournant, dit à Pierre : " Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. "
Alors Jésus dit à ses disciples : " Si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c'est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? Car le Fils de l'homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. "

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Parole en plus

 

Chrétiens, nous sommes tous bien d'accord pour marcher derrière Jésus, pour le suivre. Sinon il n'y aurait personne, ce dimanche matin, pour accueillir cet évangile. Quelque chose de lui, de son message, de sa vie, nous a séduits. " Tu as voulu me séduire, et je me suis laissé séduire ", dit Jérémie le prophète. Cependant il y a des résistances et des réticences. " Si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. "
Suivre Jésus, d'accord. Mais renoncer à soi-même et prendre sa croix, c'est une autre affaire. IL faudrait d'abord identifier sa croix. Quelle est ma croix aujourd'hui ? La chose pénible que je n'ai pas voulue, qui m'est imposée par d'autres ou par les circonstances de la vie.
La croix de Jésus, il ne l'a pas choisie. L'incompréhension de ses proches, de ses disciples, il ne l'a ni voulue ni recherchée, comme le ferait un provocateur. Les reproches de Simon-Pierre, la trahison de Judas, l'abandon de ses amis, il ne les a pas cherchés, comme on dirait à quelqu'un à qui il arrive un ennui : " Tu l'as bien cherché ! "
La croix de Jésus lui est imposée de l'extérieur. C'est un mal qui blesse. Il est impossible de s'en débarrasser par sa propre volonté. Impossible de la fuir ou de lui tourner le dos. On peut tout juste dire comme Jésus : S'il te plaît, Père, éloigne de moi ce calice amer.
Ce que Jésus propose à ses disciples qui veulent le suivre c'est donc de prendre leur croix, chacun la sienne. La prendre, plutôt que de s'épuiser à la rejeter. Prendre le patibulum, cette traverse, le montant horizontal de la croix que Jésus a porté, qui lui blesse l'épaule ; un peu aidé par Simon de Cyrène qui passe par là.
Porter sa croix, la supporter avec courage n'est pas le spécifique des chrétiens. Beaucoup d'hommes le font et d'une manière admirable. Par contre prendre sa croix, s'en saisir, retourner la situation pénible au profit des autres, en faire un instrument de salut, un geste d'amour et d'offrande de soi, voilà ce que Jésus a fait et qu'il invite à faire à sa suite.
En conclusion donc, à chacun de prendre conscience de sa croix : Quelle est ma croix aujourd'hui ? A chacun de s'en saisir à bras le corps, de la prendre comme Jésus a pris la sienne pour retourner le mal en bien. Si possible en découvrant aussi, comme le dit Claudel, que " la souffrance ressemble à la grâce ".

Gémo



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